Chapeau, les filles! 2005-2006

Johanne Vaillancourt, vice-présidente de la FTQ remet trois prix Chapeau, les filles! à Marie-Ève Perron, Katie Duhamel et Mélisande Duchesne-Angers.

Chapeau les filles et Excelle Science!
« Bravo aux lauréates et merci de contribuer à éliminer des stéréotypes »
– Johanne Vaillancourt, vice-présidente FTQ

Le 8 mai 2006. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) participe avec conviction, pour une huitième année consécutive, au concours Chapeau les filles!, une initiative originale qui valorise la diversification des choix de carrières des femmes qui choisissent une profession ou un métier traditionnellement masculin.

En tant que partenaire et commanditaire, la FTQ est heureuse de remettre trois prix Équité d’une valeur de 2 000 $ chacun pour les volets formation professionnelle et formation technique. Les prix sont une contribution concrète de la FTQ pour encourager les travailleuses qui ont décidé de s’orienter ou de se réorienter vers des emplois dits d’avenir.

Ces bourses s’ajoutent à une commandite de 5 000 $ visant à soutenir la promotion du concours dans les écoles, les collèges et les universités et à encourager la participation des jeunes filles et des femmes dans toutes les régions du Québec.

La FTQ salue ses lauréates
Katie Duhamel, Marie-Ève Perron et Mélisandre Duchesne-Angers, respectivement diplômée en technique ambulancière, charpenterie-menuiserie et technologie forestière ont une chose en commun : la passion et la détermination.

Pour la vice-présidente de la FTQ, Johanne Vaillancourt, ces femmes sont des modèles pour l’ensemble de la société, qu’elles font avancer à leur manière. « La détermination de ces femmes à poursuivre leurs rêves au-delà des stéréotypes et malgré les nombreux défis à relever mérite d’être soulignée et encouragée. En sortant des sentiers battus, c’est la cause de toutes les femmes qu’elles font avancer .»

Des efforts à poursuivre
La FTQ est heureuse de contribuer à la promotion de ce concours qui est encore bien nécessaire malgré l’augmentation du nombre de femmes dans des programmes d’études menant à l’exercice d’un métier traditionnellement masculin. La diversification des choix de carrières des femmes représente un élément essentiel de l’insertion professionnelle de ces dernières, mais leur réussite scolaire n’a malheureusement pas toujours son écho sur le marché du travail.

« La concentration des femmes dans des secteurs typiquement féminins continue de prévaloir. Celles-ci sont encore trop souvent confinées dans des emplois fréquemment caractérisés par des conditions de travail difficiles, de la précarité, des salaires inférieurs, la non-syndicalisation, le travail à la pige, etc. », indique le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

Celui-ci souligne que les filières « non traditionnelles » représentent un excellent moyen de favoriser l’équité en matière d’emploi. Il rappelle également que, encore aujourd’hui, seulement 11 % de femmes sont inscrites en formation professionnelle et un peu moins de 20 % en formation technique.

Le tiers des membres de la FTQ sont des femmes
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de un demi-million de membres, dont plus du tiers sont des femmes, ce qui en fait la centrale qui représente le plus grand nombre de travailleuses syndiquées au Québec. Celles-ci se retrouvent dans tous les milieux de travail, dans les secteurs public, parapublic et privé. Un nombre grandissant d’entre elles occupent des emplois traditionnellement masculins dans les usines, l’aérospatiale, la construction, la métallurgie, les municipalités (cols bleus) ou le transport.

Source :

FTQ
Pour information :Isabelle Gareau 514 383-8028

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