La FTQ participe à la vigile à la mémoire de Natasha Cournoyer

10 photos prises lors de la vigile en mémoire de Natasha Cournoyer

Photos: Sylvie Majeau CR-FTQ MM

3 décembre 2009 : L’Alliance de la fonction publique du Canada (APFC) tient une vigile pour une de ses membres assassinée un soir du début d’octobre, alors qu’elle sortait de l’édifice où elle travaillait et se rendait à sa voiture dans un stationnement mal éclairé.

Cette vigile réunissait plus d’une cinquantaine de personnes, la famille de Natasha Cournoyer, des collègues, des syndicalistes, des femmes et des hommes voulant dénoncer la persistance de la violence faite aux femmes dans notre société et au travail.

Cet événement coïncide presque jour pour jour avec la tuerie qui a eu lieu le 6 décembre 1989 à l’École Polytechnique de Montréal où 14 jeunes femmes ont été assassinées par un homme muni d’une arme semi-automatique acquise légalement et qui «haïssait les féministes».

Une malheureuse coïncidence ?
C’est également le moment que la Chambre des communes du Canada a adopté en deuxième lecture le projet de loi C-391, lequel propose d’abroger l’enregistrement des armes à feu sans restriction. En fait, ce projet de loi vise à démanteler le contrôle des armes à feu au Canada, même s’il a largement fait ses preuves et qu’il est considéré comme un outil essentiel au travail des forces policières.

Le registre des armes à feu, toujours nécessaire
Il y a 20 ans, à la suite du 6 décembre 1989, le gouvernement fédéral créait le registre des armes à feu. Depuis, les services de police consultent le registre des armes à feu des milliers de fois par jour, ce qui leur permet de vérifier s’il y a un fusil ou une carabine dans les lieux où ils doivent intervenir. Dans son rapport L’homicide au Canada 2007, Statistique Canada a révélé que le nombre d’homicides commis à l’aide d’une carabine ou d’un fusil de chasse a chuté de 50 % depuis la mise en œuvre du registre. Cette mesure semble donc avoir eu d’heureuses répercussions sur la diminution de tels actes criminels.

La violence faite aux femmes, comme toutes les formes de violences, est carrément inacceptable dans une société qui se dit civilisée. Nous avons le devoir de décrier toutes les violences, y compris dans nos milieux de travail et d’interpeller les employeurs pour les éliminer de nos vies. Voilà l’essentiel du message livré par la vice-présidente représentant les femmes à la FTQ, Louise Mercier (UES-800), lors de la vigile à la mémoire de Natasha Cournoyer.

La vigile est l’initiative de l’AFPC-Québec, appuyée par le Conseil régional FTQ du Montréal métropolitain, la FTQ-Construction, l’UES-800, l’AIMTA (section locale 712).

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